Les cerfs volants de Kaboul
Présentation de l’éditeur
Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés... Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. " Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Kaboul, à l'époque de la paix. Deux garçons grandissent côte à côte, Amir, fils d’un riche commerçant patchoun, et Hassan, fils du serviteur hazara. Les liens d’amitié qui unissent ces enfants sont très forts, bien qu’Amir s’en défende. Il est même un peu jaloux d’Hassan, plus courageux que lui, et qui suscite l’admiration et l’affection de Baba, son père, alors que lui a le sentiment de le décevoir sans cesse.
Le titre fait référence à un tournoi traditionnel dans lequel les enfants sont en compétition pour trancher les cordes des cerfs-volants de leurs adversaires. C’est lors d’un de ces tournois, pour conquérir enfin l’admiration de ce père tant aimé, qu’Amir va commettre le premier des actes qu’il n’arrivera pas à se pardonner, et la culpabilité va le ronger tout au long des vingt années suivantes.
Le récit commence dans l’Afghanistan paisible d’avant l’occupation russe et du règne des talibans. Amir et son père s’enfuient vers les Etats-Unis au début de l’occupation russe, et se créent une nouvelle vie, entourés de la communauté afghane qui a émigré comme eux.
Puis un jour, le passé le rattrappe. Amir reçoit un coup de fil d’un vieil ami de son père, resté en Afghanistan. « Il existe un moyen de te racheter » lui dit-il. Le voilà reparti vers le pays de son enfance, avec la possibilité enfin d’obtenir sa rédemption.
Là il va constater ce qu’il n’avait vu jusque là qu’à travers les reportages : la pauvreté de son peuple, le régime des talibans, l’horreur de cette domination. Dans cette ville dévastée, il va sauver Sohrad, le fils d’Hassan, au péril de sa propre vie. Telle est sa façon de se racheter auprès de son ami d’enfance.
L’auteur nous précise que ce livre est une œuvre de fiction. Cependant il nous fait découvrir son pays, que nous ne connaissons souvent que de nom ou associé aux talibans. Il nous parle d’amitié, de dévouement, d’amour filial, de culpabilité, de trahison, de repentir, de luttes des classes et cela avec une écriture simple et facile, comme un conteur. Il nous parle de l’histoire et la culture afghanes, de la monarchie de Kaboul aux talibans du 11 septembre.
Alors même si certaines situations sont un peu stéréotypées il n’en reste pas moins que le livre est touchant, prenant et se laisse dévorer jusqu’à la fin.
Khaled Hosseini est né à Kaboul en 1965. Fils de diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d’asile aux Etats-Unis en 1980.
Ce serait un reportage qu’il a vu sur CNN qui serait à l’origine de ce roman, dans lequel il était annoncé un nouvel édit des talibans : l’interdiction des cerfs-volants.